La fin du chantier sous Louis-Philippe Une nouvelle période politique s'ouvre au lendemain des journées révolutionnaires de juillet 1830, aussi appelées les Trois Glorieuses. Louis-Philippe Ier monte sur le trône et contrairement à ses prédécesseurs, il entend régner dans un esprit de concorde et se présente en tant que roi des Français. Le chantier de l'Arc de triomphe, qui s'était une nouvelle fois arrêté, ne semble pas prêt de reprendre... La situation semble d'autant plus critique que les crédits financiers ont été dépassés par Huyot. Le 31 juillet 1832, Louis-Philippe nomme Guillaume Abel Blouet, chargé d'achever l'Arc de triomphe avec une nouvelle dédicace aux Armées de la Révolution et de l'Empire. Au même moment, Adolphe Thiers, alors ministre de l'intérieur, passe commande auprès de plusieurs sculpteurs pour réaliser les décors allégoriques. Ainsi, les artistes Cortot, Etex, Rude, Lemaire, Seurre, Feuchère, Chaponnière, Gechter, Marochietti, Pradier, Bra, Valois, De Bay, Jacquot et Laitie seront tous mobilisés pour réaliser les hauts reliefs, les frises, les écoinçons, les boucliers ou encore la balustrade du monument. Le 20 février 1836, le lieutenant général Saint-Cyr Nugues propose trois listes de noms : 30 batailles décisives de la Révolution et de l'Empire pour l'attique, 96 hauts faits d'armes et 384 généraux pour orner les piédroits. (责任编辑:) |